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L’accompagnement lors d’une cession

La stratégie au service de la création de valeur entrepreneuriale

Se faire accompagner après la cession

En fonction du type de repreneur, qu’il soit de type manager, industriel, ou encore fonds d’investissement, l’accompagnement lors de la période de transition sera totalement différent, ou même inexistant. Quel que soit le schéma, cet engagement de la partie cédante se définit et se négocie avant de finaliser la transaction et doit se retrouver décrit dans le contrat de cession entre les parties. 

En effet, cet accompagnement sera spécifique à chaque situation et sera tributaire de la volonté de chaque partie. Il peut être d’une durée, d’un engagement et d’une rémunération très variable en fonction de la capacité du repreneur à s’investir dans le projet, de sa connaissance de l’entreprise et de ses partenaires commerciaux, de sa maturité managériale ou de sa connaissance du secteur économique.

L’engagement du cédant à soutenir le repreneur dans le cadre de cette transition peut être un atout incontournable dans la négociation du prix de cession afin d’assurer la continuité et la croissance du business à court et moyen terme.

Cet accompagnement peut également impacter l’échéancier de paiement de la transaction. En effet, un pourcentage du prix de cession ou un bonus additionnel pourraient être liés aux résultats de l’entreprise après une période bien définie. Le cédant a donc tout avantage à rester impliqué dans le développement de la société durant ce laps de temps afin de s’assurer l’obtention de ce bonus complémentaire.

Il est fréquent de constater que cette demande provienne de la partie cédante dans un soucis de pérennité de son œuvre.

L’accompagnement gracieux par le cédant ne correspondra bien souvent qu’à la mise en relation du repreneur avec les différents partenaires commerciaux. Dans le contexte d’un accompagnement plus intense et nécessitant le soutien du cédant sur une période plus longue, l’accompagnement sera le plus souvent rémunéré. Le statut de consultant chez le cédant est, dans ce cas, à privilégier. Celui-ci offre une flexibilité contractuelle ainsi que l’absence de tout lien de subordination entre les parties. Le cédant facturera donc ses prestations à l’entreprise dans un cadre défini à l’avance. Certaines démarches administratives et juridiques pourraient devoir être effectuées en fonction de la situation et du statut du cédant.

Un changement d’actionnariat implique souvent un changement de direction dans les PME. Ce changement aura des impacts significatifs sur toute l’organisation. C’est pourquoi, dans certains cas, l’accompagnement du cédant reste primordial et rassurera énormément le repreneur. Le cédant veillera notamment à :

  • Rassurer les partenaires commerciaux 
  • Rassurer et accompagner les employés (éviter les démissions)
  • Partager ses connaissances et son expérience