Skip links
due diligence

Pourquoi investir dans la gestion financière d’une PME ?

La gestion financière en quelques mots

Plus que jamais, la gestion financière occupe une place prépondérante dans la bonne gestion d’une entreprise. Les incertitudes économiques grandissantes, un environnement concurrentiel accru ou encore la nécessité de se réinventer et de s’adapter aux changements fréquents et rapides sont autant d’éléments qui illustrent le rôle primordial qu’occupe le département financier au sein de toute entreprise.

Mais dans le fond, qu’est-ce qui définit la gestion financière ? Quels sont les éléments qui gravitent autour de ce terme ? Et surtout, comment s’assurer de sa pertinence et de son efficacité ?

La gestion financière en entreprise s’articule autour de 3 axes principaux :

 

1) La comptabilité

 

Ce premier axe constitue le socle primaire, la base qui déterminera la qualité et la pertinence de l’information financière délivrée aux managers, administrateur(s) et actionnaire(s) de la société sur base périodique. Elle donne une information sur la performance et la santé financière globale de l’entreprise. Il est important que l’information traitée soit correcte et reflète parfaitement la réalité de l’entreprise, ce qui, in fine, aidera à mesurer la performance et évaluer la situation financière de l’entreprise.

 

2) La finance d’entreprise – L’analyse financière

 

Celle-ci permet de comprendre le présent et le passé de l’entreprise à partir des documents comptables obligatoirement publiés par la société. Elle permet de fournir des renseignements sur la santé d’une entreprise, notamment en matière de solvabilité et de rentabilité. Outre l’analyse des comptes de l’entreprise, il faut également se pencher sur son modèle économique, sa chaine de valeur, le positionnement de l’entreprise face à la concurrence, ses points forts et ses faiblesses mais également sur sa stratégie pour évoluer dans son secteur.

 

La mise en place d’un diagnostic stratégique et financier permet ainsi d’étudier :

 

– La valorisation de l’entreprise et les pistes de création de valeur

– Le secteur, les risques encourus et la stratégie de la société

– La capacité à générer des bénéfices et de la trésorerie

– Les perspectives de croissance

 

3) Le contrôle de gestion

Le contrôle de gestion est un axe complémentaire de la finance d’entreprise. Sa fonction est également importante car il constitue un outil d’aide à la décision pour améliorer les performances de l’entreprise.

 

Le contrôle de gestion s’articule autour des six fondements suivants :

  • Prévoir : c’est-à-dire simuler, évaluer, chiffrer des objectifs, plans d’actions tout en identifiant les risques et opportunités.

  • Mesurer : c’est-à-dire contrôler la bonne exécution des opérations et d’en évaluer l’efficacité (résultats vs prévisions), l’efficience (résultats vs moyens mis en oeuvre) et la pertinence (correspondance des objectifs avec les enjeux).

  • Identifier : c’est-à-dire comprendre et analyser les écarts entre le réalisé et les prévisions.

  • Anticiper : c’est-à-dire l’avenir pour évaluer le chemin restant à parcourir.

  • Décider : c’est-à-dire ajuster les moyens et mettre en place de nouvelles actions afin de s’approcher des objectifs définis.

Le contrôle de gestion permet ainsi :

  • De s’assurer d’atteindre la performance souhaitée et de la bonne utilisation des ressources

  • De s’assurer du suivi financier de la vision stratégique et évaluer sa pertinence

  • D’accompagner le pilotage et le développement de l’organisation

L’analyse financière et le contrôle de gestion reposent sur un traitement de données qui se doit d’être facilement et rapidement accessible. La réelle plus-value du CFO réside dans son analyse des données en support à la prise de décision. Pour que cela se fasse de manière optimale, il est indispensable d’avoir un accès facile et précis aux données financières de l’entreprise.

Pourquoi investir dans la gestion financière ?

 

Outil d’analyse et de prise de décision

 

La comptabilité est souvent perçue par les entrepreneurs comme une obligation légale, la plupart pilotant leur entreprise selon leurs ressentis, à tort ou à raison. Si les moyens investis dans le « pôle » financier sont trop faibles, les données financières ne reflèteront pas la réalité. Ainsi, la mise en place d’une gestion financière efficace permettra à la fois de s’assurer de la viabilité et du bon fonctionnement de l’entreprise en interne mais également de rassurer les diverses parties prenantes (fournisseurs, clients, actionnaires, partenaires, banquiers, etc). Outre cet élément, la gestion financière améliore considérablement l’analyse et la prise de décision. Elle permet de déterminer si la stratégie envisagée par le Management est réalisable ou pas et de quels moyens financiers aura besoin l’entreprise pour la réaliser, en tout ou en partie.

 

« Cash is King »

 

Cet adage bien connu dans le domaine de la gestion financière s’applique en toute circonstance, et ce peu importe le secteur d’activité. La crise du Covid-19 ainsi que les difficultés macro-économiques illustrent parfaitement à quel point la trésorerie constitue le nerf de la guerre.

 

Toute entreprise présentant, en apparence, une comptabilité saine peut subir une explosion de son fonds de roulement pour cause de facteurs internes ou externes, maitrisables ou non. Cela a pour effet d’induire le financement de l’activité opérationnelle par le fonds de roulement et donc de brûler de la trésorerie. De nombreux éléments peuvent venir mettre à mal la situation d’une entreprise (gestion des stocks, augmentation du délai de paiement client, négociation du délai fournisseur, …).

 

Afin de garantir une activité opérationnelle saine et être en mesure d’encaisser les chocs, l’entreprise se doit d’avoir une trésorerie suffisante.

 

Gouvernance et Bonne gestion

 

Enfin, la mise en place d’une bonne gouvernance d’entreprise et de bonnes pratiques de gestion permet aux dirigeants et actionnaires de l’entreprise d’obtenir un niveau de confiance élevé quant à la précision et la véracité des informations communiquées ainsi que d’éviter tout risque de fraude au sein de l’entreprise. Ces bonnes pratiques de gestion incluent le renforcement des processus et des contrôles internes (notamment avec le principe des « quatre yeux »). Bien évidemment, la gouvernance et les contrôles internes à mettre en place dépendront fortement de la taille et de la complexité de l’entreprise mais une base minimum est indispensable afin de construire une organisation solide. Tous ces aspects relatifs à la gouvernance et aux bonnes pratiques de gestion permettront à toute entreprise de résister aux tumultes et tempêtes qu’elle pourrait rencontrer durant son cycle de vie.

Leave a comment